Sylvia Plath

Mentionnée dans Faster :
“I am stronger than Mensa, Miller and Mailer
I spat out Plath and Pinter”

Sylvia Plath (27 octobre 1932 – 11 février 1963), était une poète, romancière, auteur pour enfants et auteur de nouvelles américaine.

Connue principalement pour sa poésie, Plath a également écrit un roman autobiographique, la Cloche de détresse, sous le pseudonyme de Victoria Lucas. La protagonniste du livre, Esther Greenwood, est un étudiante brillante et ambitieuse du Smith College qui commence à faire l’expérience d’une dépression nerveuse tout en faisant un stage dans un magazine de mode à New York. L’intrigue reflète l’expérience de Plath lors de son stage au magazine Mademoiselle et la dépression et tentative de suicide subséquente.

Avec Anne Sexton [voir The Ballad Of The Bangkok Novotel (Expressions)], Plath est créditée pour l’avancée du genre de la poésie confessionnaliste initiée par Robert Lowell et W.D. Snodgrass.

Plath est née durant la Grande Dépression le 27 octobre 1963 à Jamaica Plain dans le Massachussets, de Aurelia Schobber Plath, américaine de première génération d’origine autrichienne et Otto Emile Plath, immigrant de Grabow, en Allemagne. Le père de Plath était professeur d’apiologie et d’allemand à la Boston University et l’auteur d’un livre sur les bourdons. La mère de Plath avait approximativement 21 ans de moins que son mari. Elle l’a rencontré lorsqu’elle travaillait pour financer son master d’enseignement. Otto était aliéné de sa famille parce qu’il n’avait pas choisi de devenir ministre luthérien, comme ses grands parents le voulaient. Ils sont allés jusqu’à enlever son nom de la Bible de la famille.

En avril 1935, le frère de Plath, Warren, est né. La famille a déménagé à Winthrop dans le Massachussets en 1936 et Plath a passé une grande partie de son enfance sur la Johnson Avenue. Elle a été élevée en chrétienne unitarienne et a eu des sentiments mélangés sur la religion tout au long de sa vie. La mère de Plath, Aurelia, a grandi à Winthrop et ses parents maternels, les Schober, avaient vécu dans un quartier de la ville nommé Point Shirley, lieu mentionné dans la poésie de Plath. Plath a publié son premier poème à Winthrop, dans la section pour enfants du Boston Herald, alors qu’elle avait huit ans.

Otto Plath est décédé le 5 novembre 1940, une semaine et demi après le huitième anniversaire de Plath, des suites de l’amputation d’un pied gangréné. Il était tombé malade peu après la mort d’un proche d’un cancer des poumons. Comparant les similitudes entre les symptômes de son ami et les siens, Otto s’était convaincu qu’il souffrait aussi d’un cancer des poumons et n’a pas cherché à se soigner avant que son diabète ne se soit trop étendu. Otto Plath est enterré au Winthrop Cemetery, où sa pierre tombale continue à attirer les lecteurs du poème de Plath, Daddy (“Papa”). Aurelia Plath a alors installé ses enfants et se sparents au 26 Elmwood Road, à Wellesley dans le Massachussets en 1942. Rendre visite à la tombe de son père a poussé Plath a écrire le poème Electra on Azalea Path.

Plath est allée au Smith College, sortant avec le senior de Yale Dick Norton durant sa première année. Norton, d’après qui le personnage de Buddy dans la Cloche de détresse est fondé, a contracté la tuberculose et a été soigné au Ray Brook Sanatorium près de Saranac Lake. Lors d’une visite à Norton, Plath s’est cassée la jambe en faisant du ski, incident décrit dans le roman comme suicidaire, mais dans ses journaux intimes, elle le décrit comme accident légitime (l’aspect suicidaire a été probablement fictionnalisé pour le roman, qui n’est pas son autobiographie).

Durant l’été après sa troisième année d’études, Plath a obtenu le poste convoité de rédacteur en chef invitée au magazine Mademoiselle, durant lequel elle a passé un mois à New York. L’expérience n’était pas du tout ce qu’elle espèrait être, commençant en elle une spirale sensiblement vers le bas dans sa perspective sur elle et la vie en général. De nombreux événements qui ont eu lieu cet été ont été plus tard utilisés comme inspiration pour son roman la Cloche de détresse. Après son expérience, Plath a fait sa première tentative de suicide médicalement documentée en rampant sous sa maison et faisant une overdose de somnifères. Les détails de ses tentatives de suicide sont chroniqués dans son livre. Après sa tentative de suicide, Plath a brièvement été internée dans une institution où elle a reçu une thérapie par électrochocs. Son séjour au McLean Hospital a été payé par Olive Higgins Prouty, qui avait également financé la bourse accordée à Plath pour aller à Smith. Prouty s’était remise avec succès d’une dépression elle-même. Plath semblait bien se remettre et a été diplômée avec les honneurs de Smith en juin 1955.

Elle a obtenue une bourse Fulbright pour le Newnham College de Cambridge où elle a continué activement à écrire de la poésie, publiant occasionnellement son œuvre dans le journal étudiant Varsity. C’était lors d’une fête donnée à Cambridge qu’elle a rencontré le poète anglais Ted Hughes [voir “Before us stands yesterday.” (Citations)]. Ils se sont mariés le 16 juin 1956 (Bloomsday) à St George the Martyr Holborn, après être sorti peu longtemps ensemble.

Plath et Hughes ont passé juillet 1957 à octobre 1959 à vivre et travailler aux États-Unis, où Plath enseignait au Smith College à Northampton dans le Massachussets. Le couple s’est ensuite installé à Boston où Plath a assisté à des séminaires donnés par Robert Lowell, auxquels a également assisté Anne Sexton. À cette époque, Plath et Hughes ont rencontré, pour la première fois, W.S. Merwin, qui admirait leur œuvre et est resté un ami de longue date.

Apprenant la grossesse de Plath, le couple est revenu au Royaume Uni. Plath et Hughes ont vécu à Londres pendant un moment à Chalcot Square près de Primrose Hill dans Regent’s Park, et puis s’est installé dans la petite ville marché de North Tawton dans le Devon. Là-bas, Plath a publié son premier recueil de poésie, The Colossus. En février 1961, elle a souffert d’une fausse couche, événement qui hantera par la suite bon nombre de ses poèmes.

Le mariage de Plath avec Hughes était chargé de difficultés, particulièrement son aventure à lui avec Assia Wevill, et le couple s’est séparé à la fin de l’année 1962. Elle est retournée à Londres avec ses enfants, Frieda et Nicholas, et a loué un appartement au 23 Fitzroy Road (à quelques rues seulement de l’appartement de Chalcot Square) dans une maison où W.B. Yeats avait autrefois vécu. Plath était ravie de ce fait et le considérait comme une bon présage.

Plath s’est suicidée après avoir complètement rendu hermétique les pièces entre la sienne et celle où ses enfants dormaient avec “des serviettes et des torchons mouillés”. Plath a alors placé sa tête dans le four avec le gas allumé. Le lendemain, une enquête a déclaré que sa mort était un suicide.

Il a été suggéré que la tentative de suicide de Plath était trop précise et coïncidentelle, et qu’elle n’avait pas l’intention de réussir à se tuer. Apparemment, elle avait auparavant demandé à M. Thomas, son voisin d’en dessous, à quelle heure il serait absent ; et un message a été placé qui disait “Appelez le Dr. Horder” et qui listait son numéro de téléphone. Ainsi, il est avancé que Plath doit avoir allumé le gas à un moment où M. Thomas aurait dû se réveiller et commencer sa journée. Cette théorie maintient que le gas, pendant plusieurs heures, a filtré par le sol et a atteint M. Thomas et un autre résident de l’étage inférieur. Aussi, une jeune fille au pair devait arriver à 9h ce matin-là pour aider Plath à s’occuper des enfants. À son arrivée, elle ne pouvait entrer dans l’appartement, mais finalement des peintres, qui avaient une clé l’ont faite rentrer.

Cependant, dans le livre Giving Up: The Last Days of Sylvia Plath, sa meilleure amie, Jillian Becker dit “selon M. Goodchild – officier de police attaché au bureau du médecin légiste… elle avait enfoncé sa tête loin dans le four. Elle voulait vraiment mourir”.

La pierre tombale de Plath dans le cimetière d’Heptonstall porte l’inscription “Même au milieu de flammes féroces les lotus dorés peuvent être plantés”. La pierre tombale a été vandalisée à répétition par certains supporters de Plath qui y ont enlevé à coups de burin le nom “Hughes”. Cette pratique s’est intensifiée après le suicide en 1969 d’Assia Wevill, la femme pour laquelle Ted Hughes a quitté Plath, ce qui a mené à déclarer que Hughes avait été violent envers Plath. “Hughes” est désormais écrit en bronze afin d’éviter du vandalisme futur.

Plath a commencé à tenir un journal à l’âge de 11 ans, et a gardé des journaux jusqu’à son suicide. Ses journaux d’adulte, commençés durant sa première année au Smith College en 1950, ont été publié pour la première fois en 1980 sous le titre The Journals of Sylvia Plath, édité par Frances McCullough. En 1982, quand Smith College a acquis les journaux restants de Plath, Hughes en a scellé deux d’entre eux jusqu’au 11 février 2013, 50ème anniversaire de la mort de Plath.

Durant les dernières années de sa vie, Hughes a commencé à travailler sur une publication plus entière des journaux de Plath. En 1998, peu avant sa mort, il a ouvert les deux journaux, et a passé le projet aux enfants qu’il a eus avec Plath, Frieda et Nicholas, qui l’ont passé à Karen V. Kukil. Kukil a fini son édition en décembre 1999, et en 2000 Anchor Books a publié The Unabridged Journals of Sylvia Plath. Selon le quatrième de couverture, environ deux tiers des Unabridged Journals sont inédits. L’auteur américain Joyce Carol Oates a loué la publication comme un “véritable événement littéraire”.

Hughes a fait face au critiques pour son rôle dans le traitement des journaux : il déclare avoir détruit le dernier journal de Plath, qui contenait les entrées de l’hiver 1962 à sa mort. Dans la préface de la version de 1982, il écrit : “J’ai détruit [le dernier de ses journaux] parce que je ne voulais pas que ses enfants le lisent (à cette époque, je considérais la négligeance comme une part essentielle de la survie)”.

Plath a été critiquée pour ses allusions controversées à la Shoah, et est connue pour son utilisation étrange de la métaphore. Son œuvre a été comparée et associée à Anne Sexton, W.D. Snodgrass et d’autres poèmes confessionnalistes.

Tandis que les quelques critiques qui ont répondu au premier livre de Plath, The Colossus, l’ont fait de manière favorable, il a également été décrit comme quelque peu pondéré et conventionnel en comparaison à l’imagerie et l’intensité plus libres de son œuvre plus récentes.

Les poèmes de Ariel marquent un départ de son œuvre précédente dans un domaine plus personnel de poésie. C’est une possibilité que la poésie de Lowell – qui est souvent étiquetée de “confessionnaliste” – ait joué un rôle dans ce changement. En effet, dans une interview avant sa mort, elle listait Life Studies de Lowell comme influence. L’impact de Ariel a été dramatique, avec ses description potentiellement autobiographiques de la maladie mentale dans des poèmes tels que Tulips, Daddy et Lady Lazarus.

En 1982, Plath est devenue la première poète à gagner un Prix Pulitzer à titre posthume pour The Collected Poems. En 2006, un étudiant en master à la Virginia Commonwealth University a découvert un sonnet précédemment inédit de Plath intitulé Ennui. Le poème, composé durant les premières années de Plath au Smith College, est publié dans Blackbord, le journal en ligne.

En tant que veuf de Plath, Hughes est devenu l’exécuteur testamentaire de l’héritage personnel et littéraire de Plath. Ceci s’est avéré être controversé, comme il est incertain si Plath avait commencé les procédures de divorce avant sa mort : si c’était le cas, l’héritage de Hughes des biens de Plath aurait été disputé. Dans des lettres à Aurelia Plath et Richard Murphy, Plath écrit qu’elle demandait un divorce. Cependant, Hughes a dit dans une lettre au Guardian que Plath ne considérait pas sérieusement le divorce, et déclare qu’ils discutait d’une réconciliation quelques jours avant sa mort. Il a par la suite supervisé la publication de ses manuscrits, dont Ariel (1965). Il a déclaré avoir détruit le dernier volume du journal de Plath, détaillant leur derniers mois ensemble.

De nombreux critiques ont accusé Hughes de tenter de contrôler les publications pour son profit personnel, bien que l’argent gagné par la poésie de Plath a été placé dans un fond pour leur deux enfants Frieda et Nicholas. Les exemples cités incluent sa censure de parties de ses journaux qui le représentaient de manière défavorable, et son édition de Ariel, changeant l’ordre des poèmes dans le livre à partir de la séquence qu’elle avait projetée et laissée à sa mort, ainsi que retirer plusieurs poèmes. Cependant, les poèmes ont été retirés et l’ordre changé pour plusieurs raisons, dont la requête des éditeurts américains. Les critiques avançent que c’était conçu pour être un début et une fin plus réjouissants de Ariel, et que les poèmes retirés étaient ceux plus facilement identifiés comme parlant de Hughes.

Hughes a employé un comptable pour s’occuper des biens, mais le comptable n’a pas bien travaillé. Une grosse facture d’impôts a poussé Hughes à convaincre la mère de Plath, Aurelia, à publier la Cloche de détresse aux États-Unis. À cause de cela, elle a demandé plus tard la permission de Hughes de publier un volume des lettres de Plath, qu’il a accordé avec de fortes réserves.

Ironiquement, la sœur de Hughes, Olwyn – qui n’a jamais été proche de lui et a souvent été ouvertement hostile envers Plath de son vivant – a finalement repris une grande partie des devoirs d’exécutrice des biens de Plath. Comme son frère, Olwyn Hughes était considérée comme étant ouvertement agressive en limitant les permissions si les œuvres mettaient Hughes sous une lumière défavorable.

Dans les domaines des critiques littéraires et biographies publiées après sa mort, le débat sur l’œuvre de Plath ressemble très souvent à une lutte entre les lecteurs qui se ralient à elle et ceux qui se ralient à Hughes.

Frieda, la fille de Plath et Hughes, est poète, écrivain et peintre et vit désormais en Australie où elle a acquis la nationalité, son frère Nicholas, féru de faune sauvage, s’est suicidé par pendaison dans sa maison de l’Alaska le 16 mars 2009 à l’âge de 47 ans, après de nombreuses années à lutter contre une dépression chronique.

Plath est mentionnée dans ce contexte étant donné que la personne selon la perspective Faster est écrite (Richey Edwards) déclare qu’elle est plus forte que toutes ces personnes controversées ou déprimées (Plath, PinterMailer, etc.) et proclame de cette façon qu’elle viendra à bout de ses problèmes et restera pure, elle s’occupera de tout elle-même.

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